Quand les barbares (Goths et Lombards) envahirent l’Italie et descendirent jusqu’à Rome, ils détruisirent systématiquement de nombreux monuments et pillèrent beaucoup de lieux, y compris les catacombes. Impuissants face à ces dévastations répétées, vers la fin du VIIIe siècle et le début du IXe siècle, les Papes firent transférer les reliques des martyrs et des saints dans les églises de la ville, pour des raisons de sécurité.
Une fois terminée la translation des reliques, les Catacombes ne furent plus fréquentées, elles furent même totalement abandonnées, à l’exception de celles de Saint-Sébastien, Saint-Laurent et Saint-Pancrace. Avec le temps, des éboulements et la végétation bouchèrent et cachèrent les entrées des autres catacombes, si bien qu’on en perdit même les traces. Jusqu’à la fin du Moyen-âge on ne savait même plus où elles se trouvaient.
L'exploration et l’étude scientifique des catacombes commencèrent, des siècles plus tard, avec Antonio Bosio (1575-1629), surnommé le "Christophe Colomb de la Rome souterraine". Au cours du XIXe siècle l’exploration systématique des catacombes, et en particulier de celles de Saint-Calixte, fut exécutée par Giovanni Battista de Rossi (1822-1894), qui est considéré comme le fondateur et le père de l’archéologie chrétienne.
En 1930 le Saint-Siège, propriétaire des catacombes, confiera la gestion des Catacombes de Saint-Callixte à la Congrégation des Salésiens de Don Bosco.